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Stage à Jerusalem
18 février 2008

Hertzliyya

Nuit a Akko dans une petite auberge. La nuit tombe vite ici, vers six heures moins vingt. A partir de ce moment, les magasins commencent a fermer, et il ne reste dans les rues que des hommes qui restent a discuter, a fumer devant les échoppes. Avec de grands bâtons, les vendeurs enlèvent les vêtements qu'ils avaient suspendu pour la journée au plafond du marche, les vendeurs de poissons lavent a grande eaux leurs étals - Akko n'est pas encore une ville touristique. Le port est utilise essentiellement par des pêcheurs, le souk est destine avant tout aux gens aui habitent ici et non pas aux touristes. Pas beaucoup d'endroits ou dormir dans la presque ile qui constitue la partie ancienne d'Akko, pas non plus d'accès a internet, si ce n'est en utilisant l'ordinateur de la reception de l'auberge. La partie ancienne est restée essentiellement arabe, les immigrants juifs s'étant plutôt installes, au fur et a mesure du XXieme siècle, a l'extérieur des remparts. C'est agréable de se promener dans la ville la nuit, on voit au loin les lumieres  de la ville de Haifa qui scintillent, celles des bateaux immenses amarrés dans la baie, et plus près l'écume blanche des vagues qui frappent contre les ruines des anciennes murailles de la ville forte.

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Les lumières de Haifa au loin (regardez le ciel !)

Réveil assez tôt, pas encore beaucoup d'activité dans la ville. Peu a peu, les vendeurs ouvrent leurs boutiques. On peut trouver des DVDs graves : Sweeney Todd, Elizabeth, Juno, ... Il y a aussi ça dans la Vieille Ville de Jérusalem, les autorités n'ont pas l'air d'être très regardantes. C'est pas évident de trouver de quoi faire un petit déjeuner, je ne me sens pas trop l'envie de prendre un fallafel comme me l'a conseille le gérant de l'auberge, et les vendeurs de jus de fruits (surtout orange et grenade, ça coute pas trop cher et c'est presse sur place) ne sont pas encore arrives. Quand il n'y a pas encore tous les sacs d'épices dans le souk, l'odeur n'est pas spécialement agréable. Ça me fait penser a l'odeur d'un pigeonnier, mais tout de même en moins fort et moins prenant. Il y a aussi l'odeur des poissons, comme c'est une ville de pêche. Toutes sortes de Poissons, des Calamars entiers, des crevettes, des crabes,... pas de coquillages (ce n'est peut être pas non plus Hallal, en tout cas c'est pas Casher). J'achète pour le petit déjeuner un cake au chocolat (après avoir acheté des sortes de crêpes, comme celles que font les druzes, mais sans fromage et pas fraiches, ça n'est pas terrible) et une boisson que je crois être du jus de raisin mais qui est en fait de l'eau avec du sucre et du colorant.


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Après avoir échangé quelques mots avec les américains qui étaient aussi dans la même chambre de l'auberge (35 NIS c'est pas cher, ça fait en gros 7 euros la nuit, enfin, c'est pas partout qu'on trouve ce genre de prix ), je prends le train pour Herzliyya. Bien que j'avais déjà entendu ce nom, je n'avais pas réalisé que cela venait tout simplement de Hertzl (ça parait tellement évident, une fois qu'on le sait !). La sœur de mon grand père (Léa) y habite, et evidemment c'est un passage oblige, qui me permettra de connaitre un peu mieux une partie de ma famille que je ne connais pas beaucoup !

Je dois faire attention, car j'ai un changement de train : je dois essayer d'isoler les noms des lieux prononces au haut parleur du reste que je ne comprends pas... mais ça marche plutôt bien, et je me retrouve a Hertzliyya plus tôt que prévu, en début d'après midi. Lea vient me chercher a la gare et je peux immédiatement manger avec elle et son mari. Dans l'après midi, leur fils Hen me montre ses champs - il est fermier. C'est assez particulier, car les champs côtoient immédiatement les immeubles de la ville d'Herzliyya, qui entourent les différents champs. Tout semble avoir change très rapidement avec la construction de nouvelles habitations, de routes, dans cette partie centrale d'Israël. D'après Hen, il est possible qu'il n'y ait plus du tout de champs ici dans 20 ans. Il fait pousser en ce moment des pommes de terre et il m'explique comment il laisse en jachère une partie de ses champs a intervalles réguliers. On aperçoit aussi des champs de fraises (en février, eh oui !). Il me montre aussi l'abri qu'ils utilisaient durant la guerre du Golfe - Saddam Hussein envoyait des Scuds, et les israéliens craignaient qu'il utilise des armes chimiques, d'où un système d'épuration de l'air et des masques a gaz.

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Yaakov, Hen et Lea

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